Généralités

Du début  de la guerre d’Indochine,

à la fin de la guerre d’Algérie

 

 

 

 

La seconde guerre mondiale se termine en Europe en  mai 1945 puis quatre mois plus tard en Extrême-Orient.

Les leçons maritimes de cette guerre ont mis le porte-avions au tout premier plan et remisé le cuirassé aux oubliettes. Dès 1944, le porte-avions devient le « capital ship » des grandes marines et en dehors de la confrontation entre porte-avions, force est de constater que durant la guerre du Pacifique, l’aviation embarquée U.S a toujours eu le dessus sur l'aviation japonaise basée à terre.

Hormis le considérable essor de ces porte-avions, il est à constater, du point de vue purement aéronaval, que les hydravions disparaissent très rapidement de la scène maritime à bord des bâtiments sur lesquels ils étaient embarqués lors de l’entrée en guerre.

 

L’Aéronautique navale française, qui a été pratiquement décimée au cours des divers combats entre 1940 et 1943, va se reconstituer grâce aux octrois d’appareils effectués par les Alliés... Octrois dont nous avons parlé dans le chapitre précédent.

Aussitôt la libération du territoire métropolitain achevée, les bases mises en gardiennage ou précédemment occupées par les Allemands, sont réarmées. Celles situées en AFN ou AOF sont améliorées et mises au goût du jour.

Mais cette Aéronautique navale qui commence tout juste en 1945-1946 à se relever, va à nouveau être mise à contribution dans deux gros conflits. En tout premier lieu celui intéressant l’Indochine et qui va durer une dizaine d’années.  A peine ce dernier achevé, ce sera celui d’Algérie qui va prendre la relève.

 

Au point de vue matériel, la majeure partie des aéronefs est constituée par les livraisons effectuées soit par les Britanniques soit par les Américains.  En France occupée, les Allemands de leur temps, avaient lancé dans les usines aéronautiques réquisitionnées, la construction d’hydravions ou d’avions. Après la libération, cette construction va se poursuivre durant 2 ou 3 ans, et une quarantaine d’hydravions Dornier 24, 4 Breguet 730/731, des bimoteurs Bloch 175, des Siebel NC-701, des Junkers 52 (Toucan) ou des Nord 1001 et 1002, vont sortir des chaînes de fabrication, afin de parer au plus pressé.

Toutefois et jusqu’au début des années soixante, l’Aéronautique navale, par suite de la lenteur de remise à niveau de l’industrie aéronautique française, ainsi que de l’intégration de la France au sein de l’OTAN, se tournera à nouveau vers les Britanniques et les Américains afin de passer commande de certaines séries d’aéronefs (ce sera le cas pour les : Avro-Lancaster, P4Y-2 Privateer, Lockheed P2V6 ou P2V7 Neptune,  Grumman F6F-5 Hellcat, SB2C-5 Helldiver, Grumman TBM Avenger, F4U7 Corsair, Martin P5M-2 Marlin, etc…)

 

En 1945, nous ne possédons plus aucun porte-avions (Le BEARN a été reconverti en transport). L’Etat-major fait alors à nouveau appel à la Grande Bretagne. Cette dernière nous livre tout d’abord le BITER, qui sous couleurs françaises sera renommé DIXMUDE. L’année suivante, en 1946, la Royal Navy nous cède le P.A COLOSSUS, qui un peu plus tard sera rebaptisé ARROMANCHES. Ces deux porte-avions vont permettre la renaissance de l’aviation embarquée française et vont pouvoir être utilisés sur le théâtre d’opérations indochinois en attendant le prêt de la part des Américains des P.A BELLEAU-WOOD (BOIS-BELLEAU) et LANGLEY (LAFAYETTE), au début des années cinquante.

A la suite des pressions constantes exercées par l’Amiral NOMY, chef d’état major de la Marine, sur les responsables politiques de l’époque, ces derniers inscrivent la construction d’un porte-avions dans le budget de l’année 1954. Celui-ci nommé CLÉMENCEAU, prend la mer pour la première fois le 26 septembre 1959. Son frère cadet, le FOCH, ne tarde pas à le suivre.

 

La formation des pilotes dans un premier temps, se poursuit aux USA jusqu’en 1946 et dans des écoles de l’Armée de l’Air. La spécialisation de ces pilotes s’effectue ensuite au sein de certaines escadrilles de l’Aéronautique navale, crées à cet effet.

La France étant intégrée à partir de 1950 dans la structure de l’OTAN, la formation des pilotes pourra s’effectuer à nouveau aux USA, de cette date à celle de 1962.

 

Les flottilles de la période 1946-1962

 

Suivant la circulaire n° 3116 EMG/Aéro/3 en date du 5 décembre 1945, les formations de combat sont désormais appelées flottilles et prennent une numérotation à courir 1F, 2F, 3F etc….Cette classification se poursuivra (hormis le chiffre 13) jusqu’en 1953.

En 1953, la circulaire n° 295 EMG/Aéro/0 du 26 mai, supprime la numérotation à courir et installe les flottilles par dizaines :

- 1F à 9F     → Lutte ASM embarquée.

- 11F à 19F → Chasse embarquée.

- 21F à 29F → Lutte ASM basée à terre.

En 1956, avec la création des flottilles d’hélicoptères, la série 30 est inaugurée.

 

Revenons en 1953 :

- Les flottilles 3F, 4F, 6F et 9F, restent dans la première dizaine.

- La flottille 1F devient 11F

- les flottilles 12F et 14F restent à leurs places.

- La flottille 2F devient 23F

- La flottille 10F est transformée en 24F

- La flottille 11F est renommée 25F

- la très brève 5F devient une éphémère 26F

- la 7F passe à 27F et la 8F devient 28F.

 

Durant cette période, voici la liste des aéronefs ayant équipé ces flottilles :

 

3F SBD Dauntless (1944 à 1948) - SB2C Helldiver (1950 à 1954)
4F

SBD Dauntless (1944 à 1949) - SB2C Helldiver (1949 à 1951) - TBM Avenger (1951 à 1960) - Breguet Alizé (à partir de 1960)

6F

Catalina (1943 à 1944) - Ventura (1944 à 1946) - Bloch 175 (1947 à 1952) - Avenger (1952 à 1959) - Breguet Alizé (à partir de 1959)

9F

Dornier 24 (1946 à 1951) - Helldiver (1951 à 1953) - Avenger (1953 à 1960) - Breguet Alizé (à partir de 1960)

1F/11F Seafire (1946 à 1950) - Hellcat (1950 à 1955) - Aquilon (1955 à 1962)
12F Seafire (1948 à 1950) - Hellcat (1950 à 1953) - F4U7 Corsair (1953 à 1963)
14F Corsair AU1 (en 1954 en Indochine) - F4U7 Corsair (1953 à 1962)
15F F4U7 Corsair (1953 à 1962)
16F Aquilon (1955 à 1964)
17F F4U7 Corsair (1958 à 1962)
21F Neptune P2V6 (1953 à 1966)
22F Neptune P2V6 (1953 à 1966)
2F/23F

Wellington (jusqu’en 1952) - Avro Lancaster (1952 à 1955) - Neptune P2V6 (1955 à 1959) - Neptune P2V7 (à partir de 1959)

10F/24F Lancaster (1952 à 1958) - Privateer (en 1954) - Neptune P2V7 (à partir de 1958)
11F/25F Lancaster (1952 à 1958) - Neptune P2V7 (à partir de 1958)
5F/26F Noroît (1951 à 1953)
7F/27F Sunderland (jusqu’en 1959) - G.Goose (1959 à 1962) - P5M2 Marlin (1959 à 1964)
8F/28F

Catalina (jusqu’en 1951) - Privateer (1951 à 1961) - Neptune P2V6 (1961 à 1963) - MS 500 (1953 à 1954)

31F H.21 (1956 à 1960) - HSS.1 (à partir de 1960)
32F HSS.1 (A partir de 1958)
33F H.19 (1957 à 1959) - HSS.1 (à partir de 1959)

 

Nous reparlerons de ces flottilles dans les chapitres qui suivront : Aviation embarquée, patrouille maritime et hélicoptères. En attendant, voici ci-dessous les insignes des flottilles de cette époque. A ce sujet nous remarquerons que certains dessins sont la continuation de beaucoup d’escadrilles d’avant guerre. Toutefois ces insignes sont dorénavant normalisés par une circulaire du 31 octobre 1946 (écu au chef d’azur agrémenté du « pingouin » d’or.

 

3F 4F 6F 9F 11F (ex 1F)
         
12F 14F 15F 16F 17F
         
21F 22F 23F (ex 2F) 24F (ex 10F) 25F (ex 11F)
         
27F (ex 7F) 28F (ex 8F) 31F 32F 33F

 

 

Les escadrilles de la période 1946 - 1962

 

Toujours selon la circulaire 3116 du 5 décembre 1945, les formations autres que les flottilles, conservent la dénomination d’escadrilles. Leur numérotation est suivie de la lettre S.

Ces escadrilles jusqu’en 1953, sont rangées suivant la configuration citée ci-après, mais hormis les catégories de servitude et d’écoles, le peu d’unités vouées au sauvetage et au transport ne sera pas en mesure d’honorer les chiffres réservés dans ces prévisions très largement optimistes.

- De 1 à 19   : Servitude

- De 20 à 29 : Sauvetage aéro maritime (SAMAR)

- De 30 à 49 : Transport et liaison

- De 50 à 59 : Ecoles

Citons les escadrilles ayant existé entre 1946 et 1953 :

 

Escadrilles régionales

1S/2S - 3S - 4S/5S/4S - 4S/5S - 7S - 8S - 9S - 10S (CEPA) - 11S - 12S (ex 22S SAMAR)

Escadrilles de sauvetage 20S – 22S –  30S (SAMAR et Transport)
Escadrilles de transport 30S (Transport et SAMAR) - 31S - 32S - 33S
Escadrilles écoles

50S (Ecole navale) - 51S (entraînement au pilotage) - 52S en 1946 puis 56S en 1948 (E.P.V) - 52S (créée en 1948, escadrille de transition au pilotage) - 53S (pilotage d'hydravions) - 54S (aviation embarquée) - 55S (pilotage sur multi-moteurs) - 57S (pilotage sur monomoteur) - 58S  (pilotage sur hélicoptères)

Divers ERC (Escadrille réception convoyage)

 

Les aéronefs ayant armé ces escadrilles étant trop nombreux dans leurs diversités (chaque escadrille possédant plusieurs types d’appareils, au même moment), nous n’en dresserons pas la liste. Voici quelques vues de certains d’entre eux, livrées au hasard des photos :

 

  

  

 

     

 

   

 

     

 

La circulaire 295 du 26 mai 1953, retouche légèrement la numérotation de ces formations :

Les escadrilles SAMAR sont dissoutes, et font place nette pour les escadrilles d’hélicoptères qui  vont être créées plus tard (22S, 23S ou 27S).

Notons qu’en 1955, il est décidé que les escadrilles autres que celles servant d’écoles, arboreront désormais le chiffre relatif à la région maritime*dans laquelle la formation est implantée (ce qui n’occasionne alors qu’un changement pour la 1S, qui devient 2S, ainsi que pour les 2 escadrilles régionales implantées en Tunisie et en Algérie, les 4S et 5S). Lors de la création des escadrilles d’hélicoptères il  sera tenu compte de cette précision et celles-ci auront leur 2ème chiffre, en concordance avec le numéro de la région maritime d’affectation.

*Les chiffres 7, 8 et 9 étant réservés pour l’outre-mer.

 

2S (ex 1S) 3S 4S de Lartigue 4S puis 5S de Karouba 5S (ex 4S) de Lartigue
         
8S 9S 10S 11S 12S (ex 22S du SAMAR)
         
15S 20S du SAMAR 22S du SAMAR 23S 30S
         
31S 32S (1er modèle) 32S (2ème modèle) 33S 50S
         
51S 52S 53S 54S 55S
       
                   

    

                           56S (ex 52S) 57S 58S

                     59S

       
   
  Escadrille d'hélicoptères 20S Escadrille Réception Convoyage  

 

 

Les bases de l’Aéronautique navale

 

En France métropolitaine, entre 1945 et 1962, existent les bases suivantes :

 

- Base de Toussus le Noble, inaugurée en 1945 afin d’y abriter le SAMAN (Service d’approvisionnement du matériel de l’Aéronautique  navale). Deux entrepôts principaux de rechanges aéronautiques sont rattachés à partir de 1945 au SAMAN, l’un à Rochefort et l’autre à Cuers. La base de Toussus héberge l’ERC (Escadrille réception convoyage) de 1947 à 1979.

- BAN Les Mureaux (1945-1960) abrite la 11S de 1946 à 1959 et l’ERC de 1944 à 1947.

- BAN Dugny-Le Bourget, créée en 1955, elle héberge la 11S de 1959 à 1997 et la 31S de 1955 à 1964 (celle-ci stationnait auparavant à Orly entre 1945 à 1954).

- BAN Querqueville (réarmée en 1945, mise en gardiennage à partir de 1948 et dissoute en 1966). N’a pas eu de formations affectées. C’est sur ce terrain que sera implanté plus tard le CIN.

- BAN Lanvéoc-Poulmic (réarmée en 1944) : héberge la 1S affectée de 1945 à 1951 et la 50S depuis 1945.

- BAN Lorient-Lann-Bihoué (armée en 1951 après 7 ans de gardiennage) : abrite la 5F/26F de 1951 à 1953, la 10F/24F depuis 1952, la 25F de 1953 à 1983, la 23F à compter de 1961, la 1S/2S de 1951 à 2000, la 9S en 1957 et la 56S de 1960 à 1964.

- Centre école de Rochefort (réouvert en 1944 sous l’appellation de SMER) dissout en 2002.

- BAN Hourtin (réarmée en 1944). Cette hydrobase abrite la 2S Latécoère de 1945 à 1946 et la 53S de 1946 à 1950. Fermée en 1950 elle devient CFM

- BAN Nîmes-Garons (armée en 1960) : héberge la 28F de 1962 à 1963.

- BAN Berre puis Berre-Istres (réarmée en 1944, mise en gardiennage en 1962 et dissoute en 1972). N’a pas eu de formation affectée entre 1944 et 1962.

- BAN Saint-Mandrier (réarmée en 1944 - dissoute en 2005) : héberge la 2S Latécoère de 1944 à 1945, la 3S en 1945, la 9FTr/30S de 1944 à 1952, la 12S de 1954 à 1959, la 33S de 1946 à 1954, la 58S de 1951 à 1954, la 31F à partir de 1961 et la 32F de 1962 à 1964.

- BAN Cuers-Pierrefeu (réarmée en 1944 puis devient établissement de réparations de l’A.N en 1997) : héberge la 4S en 1944, la 3S de 1946 à 1967, la 22S/12S de 1951 à 1954, la 8F en 1944, et la 32F en 1958.

- BAN Hyères (réarmée en 1945) : héberge la 1F/11F de 1946 à 1957, la 3F de 1945 à 1948 puis de 1950 à 1954, la 4F de 1945 à 1952 puis de 1958 à 1964, la 6F de 1958 à 1961, la 9F de 1953 à 1955 puis de 1960 à 1968, la 12F de 1948 à 1953 puis de 1955 à 1963, la 14F de 1957 à 1963, la 15F de 1955 à 1962, la 16F de 1955 à 1964, la 17F en 1958 et 1959, la 1OS de 1944 à 1946, la 54S de 1946 à 1958 et enfin la 59S de 1956 à 1997.

- BAN Fréjus-Saint Raphaël (réarmée en 1946 - dissoute en 1995) : abrite la 10S de 1946 à 1995, la 20S hélicoptères de 1956 à 1991 et la 58S de 1954 à 1960.

- BAN Aspretto en Corse (réarmée en 1953 - dissoute en 1993) : héberge la 4S en 1943-1944, la 9F de 1955 à 1960, la 20S SAMAR de 1946 à 1950 et la 55S de 1961 à 1986.

 

En Afrique, les bases sont réarmées et de nouvelles sont créées :

 

- BAN Bizerte-Karouba en Tunisie (réarmée en 1945 - dissoute en 1963) : abrite la 4F de 1952 à 1958, la 9F de 1946 à 1953, la 11F de 1957 à 1962, la 12F en 1953, la 14F de 1953 à 1957, la 15F de 1953 à 1955, la 17F de 1958 à 1962, la 28F de1956 à 1960, la 4S/5S de 1955 à 1963, la 32S de 1946 à 1951 et la 53S de 1950 à 1955.

- Base d’Alger Maison Blanche en Algérie (créée en 1955 - dissoute en 1962) : abrite la 33F en 1957, la 8S de 1956 à 1959, la 15S de 1955 à 1956 et la 32S de 1959 à 1962.

- BAN Lartigue en Algérie (armée en 1941, occupée par l’USAF de 1942 à 1944 et dissoute en 1964). Les Walrus de la 4S y stationnent en 1943-1944. Les formations affectées par la suite sont : la 56S de 1944 à 1951,  la 11F/25F de 1952 à 1953, la 4S/5S/4S de 1947 à 1963, la 6F de 1950 à 1958, la 21F de 1953 à 1963, la 22F de 1953 à 1963, la 57S en 1953-1954, la 31F en 1960-1961, la 32F de 1958 à 1962, la 33F de 1957 à 1962 et enfin la 28F en 1961-1962.

- BAN Andrakaka à Madagascar (créée en 1946 - dissoute en 1975). A abrité une section.

- BAN Port Lyautey au Maroc (créée en 1939 - sous autorité U.S entre 1942 et 1948 - dissoute en 1962). La 3F et la 4F y sont logées en 1944. La 8F y stationne de 1944 à 1945. La 2F/23F en provenance de Dakar y est affectée de 1950 à 1960. La 55S y reste deux ans de 1948 à 1950. La 57S en déménageant de Khouribga y est hébergée de 1960 à 1962.

- BAN Khouribga au Maroc (créée en 1944 - dissoute en 1961). Base école, a hébergé la 51S de 1946 à 1961, la 2eme 52S de 1948 à 1957 et la 57S de 1954 à 1960.

- Base d’Agadir au Maroc (créée en 1942 - dissoute en 1961). A hébergé tout d’abord les 3F et 4F en 1944, suivies des 6F de 1944 à 1950 et 8F en 1944. La 52/56S y fait un court séjour en 1943-1944. La 22S SAMAR y est hébergée de 1946 à 1951. Enfin, la 55S de 1950 à 1961 et la 56S de 1951 à 1961 y sont affectées.

- Base escale d’hydravions de Port Etienne en Mauritanie ( créée en 1943 - dissoute en 1964).

- BAN Dakar Bel-Air au Sénégal  (créée en 1940 - dissoute en 1964) : abrite la 7F/27F de 1943 à 1964, et la 53S de 1955 à 1958.

- BAN Dakar-Ouakam au Sénégal (créée en 1942, en gardiennage de 1952 à 1964 puis remise au Sénégal). Après avoir abrité la 2F entre 1943 et 1950, elle héberge une éphémère 7S de 1950 à 1952.

Nota : Nous avons dans cette liste, ignoré volontairement pour l’Algérie, les bases temporaires d'Arzew et de Thiersville.

 

En Indochine, les bases de :

 

- Cat-Laï (réarmée par la Marine en 1945 - dissoute en 1956). La 8S y demeure de 1945 à 1956. Une éphémère 9S y stationne de 1950 à 1952.

- Tan Son Nhut (après avoir abrité le GAN entre 1945 et 1952, elle est armée en 1953 puis dissoute en 1956). La 8F/28F  y a ses casernements de 1945 à 1956 et la 24F Privateer y stationne en 1954.

 

En Nouvelle-Calédonie :

 

- BAN Tontouta (armée en 1957 et devient interarmées en 1999). Une seule escadrille y est affectée: la 9S de 1957 à 2000.

 

Ci-dessous, les blasons de ces BAN :

 

Toussus le Noble Les Mureaux Dugny-Le Bourget Querqueville Lanveoc-Poulmic
         
Lann-Bihoué Rochefort Hourtin Nîmes-Garons Berre-Istres
         
Saint-Mandrier Cuers-Pierrefeu Hyères Fréjus-Saint Raphaël Aspretto
         
Karouba Alger-Maison Blanche Lartigue Diego Port Lyautey
         
Khouribga Port-Etienne Bel-Air Ouakam Cat-Laï
       
   
  Tan-Son-Nhut Tontouta  

Ci-dessous, quelques vues de BAN, créées après 1940.